L’organisation de la recherche en Equateur

Les principaux acteurs de la recherche en Équateur

Selon le Code organique de l’économie sociale de la connaissance, de la créativité et de l’innovation (COES), qui vise à promouvoir une gestion de la « connaissance commune et ouverte », le savoir est considéré comme un bien public et doit être mis à la disposition de la population pour favoriser une productivité qui répond aux besoins de la société. Pour ce faire, encourager les investissements dans la recherche, le développement et l’innovation est un enjeu primordial pour l’Équateur.

Pour atteindre cet objectif, l’Équateur favorise la production du savoir dans le secteur universitaire – EES publics et privés –, ainsi qu’auprès des instituts et centres de recherche nationaux. À cet égard, le gouvernement investit de plus en plus dans la formation de ressources humaines visant à renforcer les activités scientifiques et technologiques du pays, en plus de financer des projets de recherche fondamentale, appliquée et expérimentale. Ces actions sont menées par le biais du SENESCYT (Secrétariat National pour l’Enseignement Supérieur, la Science, la Technologie et l’Innovation) et d’autres organismes publics. Le rôle du SENESCYT est plus ou moins équivalent à celui d’un ministère : il dirige la politique publique dans le domaine de l’enseignement supérieur, de la science, de la technologie, de l’innovation et du savoir ancestral en coordonnant et articulant les actions entre le secteur public et les secteurs productifs public et privé. Le CES (Conseil de l’Enseignement supérieur) le CACES (Conseil  de veille de la qualité de l’enseignement supérieur) et le SENESCYT forment les 3 piliers du système de l’Enseignement supérieur en Équateur.

En Équateur les universités peinent à dispenser des formations de troisième cycle de qualité capables de répondre aux besoins de la recherche. Le financement des dépenses consacrées à la science et à la technologie provient principalement du gouvernement et des établissements d’enseignement supérieur (voir graphique ci-dessous).

Encuesta Nacional de Actividades de Ciencia, Tecnología e Innovación – 2014 (ACTI)

Le gouvernement équatorien tente ainsi d’articuler les liens entre la recherche publique et privée afin d’encourager la participation du secteur privé en tant qu’acteur du développement scientifique et technologique.

À ce titre, la Corporación Ecuatoriana para el Desarrollo de la Investigación y la Academia (CEDIA), réseau national pour la recherche et l’enseignement, regroupe acteurs et fonds privés et publics afin de promouvoir le développement scientifique. Le Concurso Ecuatoriano de Proyectos en I+D+i (CEPRA) est un appel à projets du CEDIA qui permet notamment de financer des projets innovateurs mettant en relations les institutions, les chercheurs, les professeurs et les étudiants. Il s’agit d’une source importante de financement pour les chercheurs universitaires.

En ce qui concerne la production du savoir scientifique, le nombre d’articles de chercheurs équatoriens cités dans les publications internationales est encore bien en-deçà de celui de ses voisins latino-américains (2996 documents cités en 2017 contre 10 191 pour la Colombie, 12 170 pour l’Argentine, et 68 741 pour le Brésil). Le nombre de publications pour 100 000 habitants a cependant doublé depuis 2007 (passant de 3,16 publications pour 100 000 habitants en 2011 à 8,90 en 2015). Ceci est dû à l’augmentation du financement des projets de recherche et de l’octroi des bourses de mobilité à l’étranger.

Dans le domaine de la recherche, les objectifs fixés par la Loi Organique sur l’Enseignement Supérieur (LOES) sont particulièrement incitatifs. Elle prévoit que 6% du budget des universités (publiques et privées) doivent être consacrés aux projets de recherche, à la technologie et l’innovation. Des financements sur projets au bénéfice d’instituts nationaux dédiés à la recherche (12 dans le pays) sont octroyés par le Secrétariat National pour la Planification et le Développement afin de favoriser les projets de recherche et d’innovation. Le SENESCYT dispose également de fonds spécifiquement dédiés à des appels à projets concurrentiels pour la recherche, l’innovation et le développement technologique en faveur d’EES, d’instituts techniques et technologiques, de boursiers et d’anciens boursiers, dont

– Appels à candidatures EULAC HEALTH, programme de la Commission Européenne, dans le cadre duquel le SENESCYT a approuvé le financement d’un projet en 2017 présenté par l’université emblématique IKIAM ;

– Programme de bourses « Becas SENESCYT-CERN CMS » pour promouvoir la participation des chercheurs équatoriens aux projets de recherche du CERN – l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire ;

– Programme national de financement pour la recherche « INÉDITA » qui répond aux thématiques de recherches jugées prioritaires pour le développement de l’Équateur : 457 projets ont été évalués par 21 experts dans le cadre de l’appel à candidatures en 2018. 53 projets ont été sélectionnés dans les domaines suivants : l’environnement, la biodiversité, le changement climatique, l’agriculture et l’élevage, la santé et le bien-être, l’énergie et les matériaux, les technologies de l’information et de la communication, le développement industriel et les territoires et sociétés inclusifs.

La coopération franco-équatorienne

La coopération scientifique franco-équatorienne est principalement soutenue par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’Institut Français d’Études Andines (IFEA). Cette coopération s’inscrit dans le cadre de partenariat avec des universités, des instituts de recherche et des organismes publics en Équateur.

Outre la coordination de projets de recherche et la publication d’articles scientifiques, l’IRD et l’IFEA contribuent activement à la formation d’étudiants et de jeunes chercheurs équatoriens dans le cadre de missions d’enseignement et de direction de projets de thèse en Équateur et dans les laboratoires en France.

  • Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

Un accord-cadre de coopération a été signé en 2012 entre le SENESCYT et le CNRS. Une quarantaine de missions sont réalisées chaque année et une trentaine de doctorants équatoriens sont accueillis dans des unités CNRS.

  • L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD)

L’IRD est l’un des acteurs principaux de la coopération scientifique en Équateur, où il est implanté depuis 1974 et bénéficie d’une représentation permanente.

Il existe en Équateur trois laboratoires mixtes internationaux (LMI) :

–       GREAT-ICE : Programme de recherche sur l’impact du changement climatique sur les glaciers et ressources en eau dans les Andes tropicales, créé avec l’École polytechnique nationale de Quito, l’INAMHI, l’EPMAPS et deux UMR en France (HSM et LTHE).

–       SVAN (Séisme et Volcans dans les Andes du Nord). Ce LMI est réalisé en partenariat avec l’Institut de Géophysique de l’École polytechnique nationale de Quito, le laboratoire « Magmas et Volcans » (Clermont-Ferrand), l’Institut des Sciences de la Terre « ISTerre » (Grenoble) et le laboratoire Géoazur (Université de Nice Sophia Antipolis). Ce LMI développe plusieurs programmes portant sur la géomorphologie, la tectonique, la géodésie, la sismologie, la géophysique marine (ATACAMES), la volcanologie, la pétrologie et la géochimie.

–      BIO-INCA (Biodiversité des phytosystèmes Naturels et Cultivés Andins), LMI lancé en 2018 dont l’objectif principal est de promouvoir la mise en place d’une plateforme opérationnelle de recherche spécialisé sur l’étude intégrée des Phytosystèmes naturels et cultivés de la région andine.

L’IRD participe à des programmes régionaux (AMAZ – Dynamiques environnementales, socio-économiques et ressources en Amazonie, et RIVIA – Risques, vulnérabilités et impacts dans les Andes), ainsi qu’à des programmes pluridisciplinaires liés en particulier aux questions environnementales :

–       CHAGAS : Programme de recherche dans le cadre de la Jeune Équipe Associée Internationale (JEAI) spécialisée sur l’épidémiologie moléculaire et l’étude de la maladie de chagas en partenariat avec la PUCE et l’UMR MIVEGEC ;

–       MONOIL : Programme de recherche sur l’impact socio-environnemental de l’activité pétrolière en Équateur en partenariat entre le Ministère de l’environnement (PRAS), EP-Petroecuador, PetroAmazonas, un consortium de 7 universités équatoriennes (EPN, FLACSO, PUCE, UCE, USFQ, Université de Guayaquil, UASB) et plusieurs UMR en France (GET, HSM, EPOC, GEOD). Ce programme multidisciplinaire repose sur des composantes environnementales (hydrogéochimie, pédologie, biologie, éco-toxicologie), humaines et sociales (sociologie, géographie, épidémiologie sociale) ;

–       Programme de recherche sur la biodiversité dans les Andes et le parc national Yasuní en partenariat entre la PUCE et l’Unité de recherche de l’IRD BEI. Ce programme inclut trois projets : impact du retrait glaciaire sur la biodiversité aquatique de ruisseaux hauts-andins ; rôle fonctionnel de la diversité des communautés d’insectes dans la parcelle forestière de 50ha de la station de recherche Yasuní ; contrôle intégré des ravageurs de cultures et changements climatiques dans les Andes tropicales ;

–       HYBAM : Programme de recherche sur l’Hydro-géodynamique du bassin Amazonien et des fleuves Côtiers en partenariat avec l’INAMHI et plusieurs UMR (INSU, HSM Montpellier, GET Toulouse, ORE HYBAM) ;

–       TSUNAMIS : programme de recherche sur les tsunamis en partenariat entre l’INOCAR, l’ESPOL et plusieurs laboratoires français (CR-IRD, Geoazur) ;

–       Programme de recherche en archéologie en partenariat entre l’Institut National de Patrimoine Culturel (INPC), le Musée de la Banque Centrale, la PUCE, l’UTPL, la Mairie de Palanda et l’UMR Patrimoines Locaux ;

–       Programme de recherche sur les palmiers néo-tropicaux en partenariat avec la PUCE, l’UMR DIADE et AMAP ;

–       PACIVUR : Programme Andin de recherche et de formation sur la vulnérabilité et les risques en milieu urbain, avec l’étude sur les ressorts immatériels de la vulnérabilité urbaine à Quito ;

Programme régional (Équateur, Pérou, Bolivie), en coopération avec l’UMR PRODIG et la PUCE, l’EPN, le PNUD et le DMQ ;

–       Programme de récupération agricole participative des sols érodés dans la sierra équatorienne. Le cas des sols cangahua, développé dans le cadre du Laboratoire Population – Environnement Développement (LPED, basé à Aix-Marseille).

–      Accord avec l’Université régionale d’Amazonie (IKIAM) sur les sciences humaines et sociales, sciences biologiques (biodiversité), sciences de la terre (géologie et risques), sciences de l’eau (hydrologie). Cet accord a pour objectifs de définir un cadre de coopération, d’échanges d’information scientifique, d’expertise et de suivi d’activité de recherche en Amazonie équatorienne.

  • L’Institut Français d’Études Andines (IFEA)

L’Institut Français d’Études Andines (IFEA) a été fondé en 1948 à Lima, sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères avec la mission de venir en appui aux recherches de terrain, aux échanges entre scientifiques, à la formation de jeunes chercheurs et à la diffusion de connaissances dans l’ensemble des Andes. Son aire de travail est aujourd’hui limitée à 4 pays : la Bolivie, la Colombie, l’Équateur et le Pérou. Il est devenu à la fin des années 2000 une Unité Mixte des Instituts Français de Recherche à l’Étranger (UMIFRE), placée sous la double tutelle du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Depuis 2010, il forme avec le Centre d’Études Mexicaines et Centraméricaines (CEMCA), basé à Mexico, l’Unité de Service et de Recherche USR 3337 « Amérique latine » du CNRS.

L’IFEA organise ses travaux autour de quatre activités complémentaires :

  1. La production de connaissances scientifiques dans le domaine des sciences humaines et sociales et en archéologie

La recherche est structurée en quatre axes :

–       Axe 1 : Villes et métropolisation

–       Axe 2 : Sociétés et milieux préhispaniques

–       Axe 3 : Patrimoines, pratiques et représentations

–       Axe 4 : Dynamiques sociales et politiques.

L’IFEA appuie sous diverses modalités les actions des chercheur-e-s français et de leurs partenaires, en offrant des postes de chercheur-e-s permanents (deux postes, en Colombie et au Pérou), de chercheur-e-s affectés auprès de l’IFEA par le CNRS (3 à ce jour, en Bolivie, Colombie et au Pérou) et en co-gérant des programmes de recherche financés par le CNRS ou l’ANR. Il offre un appui logistique et financier aux chercheur-e-s qui lui sont associé-e-s.

Il est à noter que le MEAE ne propose plus de postes de chercheurs affectés à l’IFEA en Équateur depuis 2014. L’IFEA ne compte donc aucun chercheur permanent à Quito, mais seulement des chercheurs associés et des boursiers. Les chercheurs basés à Lima et notamment la direction effectuent plusieurs missions par an en Équateur.

Les principaux thèmes de recherche de l’IFEA concernant l’Équateur portent actuellement notamment sur las transformations du politique en Amazonie ; les inégalités sociales et urbaines ;  l’interculturalité et l’éducation ;  l’alimentation ; les patrimoines culturels et immatériels.

L’IFEA a coordonné ou participé aux programmes de recherche suivants en 2018-2019 :

IRN APOCAMO : Anthropologie politique contemporaine de l’Amazonie Occidentale (2012-2019), (partenaire : Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales – FLACSO) ;

– participation au groupe de travail « Inégalités urbaines » (avec Flacso, Instituto de Altos Estudios Nacionales – IAEN) ;

– participation au projet « Socio-ecosystèmes agricoles en Amazonie » (Social and Ecological Networks Adaptation to a Changing world (SENAC) ;

– participation à FoodHerit « Patrimoines alimentaires et gastropolitique : une approche critique et comparé » (programme de recherche de l’UMR Paloc IRD-MNHN, financé par l’ANR).

  1. La diffusion et la valorisation des connaissances

L’IFEA met à disposition des chercheurs et des étudiants une bibliothèque de recherche de plus de 80 000 volumes. Il publie des textes scientifiques dans trois collections : Travaux, Actes et mémoires et Biblioteca Andina de Bolsillo, ainsi que dans une revue, le Bulletin de l’Institut Français d’Études Andines, publiée depuis 1972, qui compte plus de 1000 articles accessibles depuis la plateforme REDALYC en format PDF. En outre, plus de dix années de Bulletin sont accessibles sur Revues.org au format Lodel. L’IFEA organise également des colloques, des séminaires et des journées d’étude avec ses partenaires (universités, centres de recherche, musées).

En Équateur, en 2018 et 2019 l’IFEA a organisé ou co-organisé les colloques et séminaires suivants :

“Yapankám : las voces de la investigación en la Alta Amazonía ecuatoriana”, 19-21 avril 2018, Centro Sevilla don Bosco, Morona Santiago

“Gestión común de los recursos naturales. Territorios, luchas sociales y políticas públicas en Ecuador”, 25 avril 2018, Flacso, Quito

Séminaire-atelier “Politique indigène et relations interethniques”, 23-24 juillet 2018, Flacso, Quito (APOCAMO)

Symposium “Alimentación, etnicidad y poder”, X Congreso Internacional de Etnohistoria, 19-21 septembre 2018

Séminaire “Los desafíos del bien común en las ciudades del futuro”. Avec LIST et Flacso, 25 octobre 2018

Conversatorio: “Profesores de cultura y educación escolar indígena: posibilidades y límites de una pedagogía de la cultura. El caso de los Wayãpi en Brasil y en Guayana francesa », 3 avril 2019, Universidad Politécnica Salesiana – UPS

“Lenguas indígenas dentro y fuera del aula: formas de expresión y transmisión”, 4 et 5 avril 2019, Flacso, Quito

Organisation de la session « Gobernanza multinivel de los recursos: ¿hacia la inclusión o la confrontación de las normas? Comparación de casos andinos » XVII Encuentro de Geógrafos de América Latina EGAL, “Hacia las geografías de la integración y la diversidad”, 9-12 avril 2019, Pontificia Universidad Católica de Ecuador (PUCE)

Organisation de la présentation de l’ouvrage  Etnografía Antigua del Ecuador (R. Verneau, P. Rivet – traduction à espagnol : C. Lara) lors du colloque “100 años de Max Uhle en el Ecuador– simposio internacional arqueología urbana : problemas y perspectivas” Musée Pumapungo, Ministère de la Culture, Cuenca, 18-20 septembre 2019

  1. La formation à la recherche

L’IFEA finance sur fonds propres différentes bourses permettant aux jeunes chercheurs de réaliser leurs études de terrain dans les pays andins. Ces programmes comportent des bourses d’Aide à la Mobilité Internationale, des bourses andines pour des chercheurs locaux en master ou doctorat ainsi qu’une bourse spécialisée en archéologie, la bourse Carlos Brignardello.

En 2019 les projets de recherche sélectionnés en Équateur sont

“A Cotacachi sans y être. Frontières musiquées et dansées entre Cotacachi et Imantag”. Sisa Calapi (doctorante),

“Continuidades y rupturas de la circulación de niñas para el trabajo del hogar en Cotacachi”. Cristina Vera Vega (doctorante),

« La evolución de las políticas públicas para mejorar la calidad del aire en Ecuador y Colombia ¿Cómo se ajustan estas políticas a las dinámicas de crecimiento de las ciudades? » Paúl Cisneros (chercheur confirmé).

  1. Le débat d’idées

L’IFEA participe à l’organisation de conférences grand public, présentation d’ouvrages, expositions et cafés scientifiques.

  • Le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD)

Le CIRAD mène depuis plusieurs années une coopération axée sur l’appui aux filières de production : bananes (1er exportateur mondial), plantains (2ème exportateur mondial), palmier à huile, cacao, fruits et hévéa, ainsi que sur la gestion des ressources naturelles et le développement territorial en Amazonie équatorienne.

  • Programmes régionaux STIC AMSUD et MATH AMSUD

L’Équateur est associé depuis 2013 aux programmes de coopération scientifique régionale en Amérique du Sud dans le domaine des sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC AMSUD) et des mathématiques (MATH AMSUD). Ces deux programmes, d’initiative française, visent à susciter et à renforcer la collaboration et la création de réseaux scientifiques régionaux entre la France et l’Amérique du Sud. Dix pays y participent : France, Argentine, Brésil, Colombie, Équateur, Paraguay, Pérou, Uruguay, Venezuela et Chili. Les projets conjoints de recherche sélectionnés ont une vocation régionale et nécessitent la participation d’une ou plusieurs équipes françaises et d’au moins deux équipes de deux pays différents d’Amérique du Sud.

L’Équateur cofinance en 2019 un projet STIC AmSud et deux projets MATH AmSud.

Projet STIC AmSud :

  • VLmC (Visible Light Mine Communications)

Projets MATH AmSud :

  • LCC (Logic, Complexity and Categories)
  • MADASEIS (Mathematical tools for the study of damage dynamics and microseismicity)

Sources :

http://servicios.senescyt.gob.ec/

https://www.educacionsuperior.gob.ec/

Coopération Scientifique en Équateur – Ambassade de France en Équateur

Sistemas de Ciencia, Tecnología e Innovación, gobernanza y prioridades científicas de los países iberoamericanos – Paola Andrea Castillo Rozo

Fiche Curie Équateur – Ambassade de France en Équateur