Colloque international de l’IRN HITAL (Histoire transatlantique des anthropologies latino-américaines )

Le Colloque international “Histoires des anthropologies latino-américaines : expériences contemporaines” poursuit les discussions entamées à l’occasion du Colloque de lancement de l’ International Research Network (IRN, CNRS), “Histoires transatlantiques des anthropologies latino-américaines”, qui s’est tenu à Paris en juin 2022. L’IRN est un réseau international de chercheurs composé d’anthropologues d’Argentine, du Brésil, de Bolivie, de Colombie, de France et du Portugal, tous collaborateurs et associés à Bérose – Encyclopédie internationale des histoires de l’anthropologie. L’ambition scientifique du réseau est de contribuer à la création d’un réseau transatlantique d’ethnographie et d’anthropologie dans plusieurs pays d’Amérique latine (19e – 21e siècles), dans une perspective comparative, afin de composer un tableau diversifié et hétérogène des anthropologies pratiquées au sud du continent et dans la zone des Caraïbes. Sans négliger les contextes de production des idées, le terme « contemporain » présent dans le titre du premier Colloque (“Histoires contemporaines des anthropologies latino-américaines”) indiquait l’attention portée aux usages et aux significations du passé pour les anthropologies que nous pratiquons aujourd’hui et que nous projetons dans l’avenir. Le même esprit préside à ce deuxième colloque. Il s’agit d’entreprendre une régression historique afin de réinvestir des sujets, des concepts et des pratiques pour « repenser l’anthropologie », selon les termes bien connus d’Edmund Leach. Une histoire de l’anthropologie théoriquement informée, réflexive et autoréflexive, guidée par les questions du présent, mais refusant un « présentisme » radical, sceptique à l’égard de l’écriture de l’histoire, tout autant qu’un « antiquarianisme », porteur d’illusions sur l’étude du passé en soi, sans rapport avec le temps présent.


Cette deuxième session vise à se concentrer sur les « expérimentations contemporaines », qui peuvent être de différents types : expérimentations avec (et contre) l’histoire ; expérimentations théoriques et méthodologiques ; expérimentations institutionnelles (expériences muséographiques et muséologiques) ; expérimentations avec divers types de savoirs (académiques et non académiques) ; ainsi qu’avec les sciences naturelles, les arts et la littérature. En ce sens, les participants privilégieront des cas et des exemples précis, situés, afin d’offrir, par une plongée analytique, des conclusions plus larges qui seront comparées et confrontées dans les débats et les réflexions communes. L’idée est de remonter dans le temps afin de penser avec des personnages et des expériences passées, ainsi que de mettre en lumière des expériences récentes, en prêtant attention aux circulations des savoirs et aux flux transatlantiques, aux matériaux et aux matérialités, aux inflexions engendrées par la prise en compte du genre, de la race et de la sexualité, aux nouvelles connaissances muséographiques et aux conservations partagées. L’ambition directrice du colloque est d’investir radicalement dans l’idée d’expérimentation, en mettant en avant de nouveaux acteurs et problématiques à partir d’expériences risquées et audacieuses, en les écoutant et en pensant avec eux afin de forger de nouveaux instruments et, qui sait, de projeter d’autres mémoires et d’autres histoires de l’anthropologie. L’objectif central de cette rencontre est de passer en revue les diverses anthropologies développées en (et depuis) l’Amérique latine, et de considérer leur potentiel pour une réflexion plus large sur les savoirs anthropologiques et leurs reconfigurations.

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Entre le CNRS et la recherche brésilienne, une dynamique bien engagée

Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, s’est rendu au Brésil du 5 au 8 mars accompagné de plusieurs membres de la gouvernance. 3 jours riches en rencontres institutionnelles et visites de laboratoires, avec notamment le lancement d’un nouveau centre international de recherche (IRC) entre le CNRS et l’Université de São Paulo. Antoine Petit et le recteur de l’USP, Carlos Gilberto Carlotti Junior, ont en effet signé une lettre d’intention pour le lancement d’un IRC pluridisciplinaire prévu d’ici janvier 2024. Marco Antonio Zago, président de la Fondation d’Appui à la Recherche de l’État de São Paulo (FAPESP) assure le soutien actif de son institution. La délégation a également visité l’antenne de l’Institut Pasteur, basé sur le campus de l’USP, un exemple réussi d’implantation française à l’étranger. La visite a continué avec le Centre d’Intelligence Artificielle (C4AI) et le Centre de Recherche pour l’Innovation contre les Gaz à Effet de Serre (RCGI), lieux d’excellence de la recherche brésilienne La journée du 7 mars était consacrée à la visite du Centre National de Recherche en Energie et Matériaux (CNPEM) de Campinas. C’était l’occasion de visiter l’impressionnant et unique accélérateur de particules de type synchrotron d’Amérique Latine.

Enfin la délégation a clôturé son déplacement au Brésil par la Cidade Maravilhosa. Marcio Portes de Albuquerque, directeur du Centre Brésilien de Recherche en Physique (CPBF) de Rio de Janeiro, a présenté ses laboratoires et orchestré le workshop « CNRS-Rio » qui a permis de mettre en exergue deux projets internationaux de recherche entre les deux institutions. Puis une dernière visite, avant le retour à Paris, à l’Institut des Mathématiques Pures et Appliquées (IMPA), où a été récemment renouvelé le laboratoire international de recherche  Jean-Christophe Yoccoz.
Après des temps difficiles, la coopération scientifique entre la France et le Brésil semble donc bel et bien repartir de l’avant.

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Lancement d’un livre dédié à l’enseignement de l’histoire de l’Amazonie

Le livre Thèmes et documents pour l’enseignement de l’histoire : Travail et famille, migrations et maladies en Basse Amazonie (de la colonie à la République) est destiné aux enseignants de lycée afin de leur permettre d’utiliser les sources historiques pour enseigner l’histoire de l’Amazonie à leurs élèves.

Émilie Stoll, anthropologue au CNRS, a participé à cet ouvrage collectif dans le cadre de projets de numérisation d’archives judiciaires qu’elle coordonne à Santarém (État du Para) avec son collègue brésilien Gefferson Ramos Rodrigues, à l’Université Fédérale de l’Ouest du Para (UFOPA). Il s’agit de la première publication issu de ce travail de numérisation d’archives.
Le livre sera présenté le 14 février à 15H au Campus Rondon de l’UFOPA.

Le livre Thèmes et documents pour l’enseignement de l’histoire : Travail et famille, migrations et maladies en Basse Amazonie (de la colonie à la République), réalisé par les professeurs Gefferson Ramos Rodrigues, Isabel Teresa Creão Augusto et Wania Alexandrino Viana, est le produit du projet intitulé Préservation, recherche et enseignement avec des documents historiques de Santarém (XIXe-XXe siècles), financé par le Programme intégré d’enseignement, de recherche et de vulgarisation (PEEX) de l’UFOPA. Le travail a bénéficié de la collaboration de plusieurs enseignants de l’université et de l’éducation de base, ainsi que de la participation d’étudiants de premier et de deuxième cycle.

Le lancement se fera en présence de divers partenaires institutionnels, ainsi que des écoles publiques de Santarém. Il y aura une exposition de documents historiques du Centre de documentation historique de la Basse Amazonie (CDHBA) et, à cette occasion, des copies imprimées seront données aux écoles et aux bibliothèques publiques. Ce livre s’adresse aux enseignants et aux élèves du secondaire et apporte de nouveaux matériaux, méthodes et thèmes à la classe. L’objectif principal est de stimuler l’autonomie de l’enseignant et la curiosité des élèves pour la documentation historique. Mais surtout, ce travail rapproche la recherche académique de la construction du savoir historique scolaire.

L’E-book est disponible et peut être téléchargé gratuitement sur le lien suivant : https://www.editoranavegando.com/temas-e-documentos


Appel à projet 2023 – Appui aux manifestations scientifiques franco-brésiliennes dans le Nordeste

L’appel à projets d’appui aux manifestations scientifiques franco-brésiliennes dans le Nordeste pour l’année 2023 vient d’être lancé.

Cet appel à projets a pour objectif de soutenir le débat d’idées et les manifestations scientifiques organisées dans le Nordeste du Brésil et qui impliquent la participation de personnalités scientifiques et universitaires françaises. Toutes les disciplines sont éligibles au présent appel.

Les dossiers de candidature (cf. les documents téléchargeables ci-dessous) doivent être envoyés jusqu’au 31 mars 2022 inclus. Les résultats seront annoncés au mois d’avril.

Pour tout renseignement relatif à cet appel à projets, vous pouvez vous adresser par email à : recife.scac.edital@gmail.com

VOIR L’APPEL À PROJET


Appel à projet 2023 Etat de Rio de Janeiro ( FAPERJ) – Ambassade de France au Brésil

L’Ambassade de France et la fondation d’appui à la recherche de l’Etat de Rio de Janeiro (FAPERJ) lancent leur programme de Chaires 2023 en mobilité France/Etat de Rio de Janeiro.

Des chercheurs et enseignants chercheurs, en poste en France, seront invités à effectuer un séjour de 15 à 60 jours  pour développer un partenariat avec une équipe de l’Etat de Rio de Janeiro. Réciproquement, les chercheurs fluminenses pourront également effectuer un séjour de 15 à 60 jours dans le laboratoire français.

Les mobilités doivent commencer entre le 01/06/2023 et le 01/12/2023, et avoir lieu entre le 01/06/2023 et le 31/01/2024.

Ainsi seront financés les billets d’avion en classe économique et une somme forfaitaire de 9000 réais par mois pour les frais de séjour des chercheurs.

Le dossier doit être déposé par l’équipe brésilienne hôte sur le site de la FAPERJ avant le 16 janvier 2023.

Tous les détails sont publiés sur le site de la FAPERJ et sur le site de l’Ambassade de France  (où une traduction de l’appel en français est disponible).

 


Premier Workshop de l’IRP NEWCA, 29-30 mai 2023 à Santo Domingo, République Dominicaine

Premier Workshop de l’IRP NEWCA, 29-30 mai 2023 à Santo Domingo, République Dominicaine

Pour sa deuxième année d’existence, le Projet de Recherche International du CNRS intitulé «Nouveaux allotropes 2D du carbone» (IRP NEWCA) organise 2 jours de travail (un d’exposés et un de tables rondes) pouvant accueillir qui le souhaite sur les thématiques centrées autour de l’apport de la modélisation pour aider à optimiser la fabrication de micro-nano-structures carbonées. Afin de tenir compte de la situation sanitaire, bien que les participants de l’IRP aient tous prévu d’être physiquement présents, il sera mis en place un mode hybride.

Le projet NEWCA vise à maîtriser la synthèse de nouveaux matériaux 2D basés sur la conversion du carbone sp2 (graphène) en carbone sp3 (diamanoïdes) par hydrogénation à basse température d’une part, et de morphologies uniques à base de carbone sp2 par dépôt CVD d’autre part (nanocônes). Les deux sujets, impliquant des équipes de France et de République Dominicaine avec une excellente complémentarité, abordent la synthèse, la caractérisation, les propriétés, et les applications via des démonstrateurs.

Deux thèmes centraux ont été dégagés pour ce premier workshop. Le premier thème porte sur les applications de nanopores à bords hydrogénés dans le graphène pour des applications dans le transport, la réactivité/capteur de gaz, la filtration de l’ADN, etc. Le second est plus spécifique aux procédés avec la production d’hydrogène atomique à partir de la scission catalysée de molécules H2 sur des filaments de tungstène portés à très haute température (~2000°C) en fonction des conditions de synthèse et le suivi de l’évolution des espèces avec la distance filaments-substrat.

Filament de tungstène permettant l’hydrogénation

Nanocône de carbone fixé sur un cantilever pour microscopies à champ proche

Contacts :

Pascal Puech : pascal.puech@cemes.fr (Le CEMES est une unité propre du CNRS implanté à Toulouse, France)

Fabrice  Piazza : fpiazza@pucmm.edu.do (Le laboratoire des nanosciences de La Pontificia Universidad Católica Madre y Maestra est implanté à Santiago de los Caballeros, République Dominicaine)


Le CNRS lance trois campagnes pour renforcer sa coopération scientifique avec l’Afrique

​Le CNRS lance une série d’appels à projets pour promouvoir la coopération scientifique avec et sur le continent africain.
Date limite : 20 février 2023

​Comme indiqué dans le plan pluriannuel de coopérations du CNRS avec l’Afrique, les objectifs sont de répondre aux différents besoins exprimés par nos communautés scientifiques ainsi qu’aux priorités mises en place par les partenaires africains.
Les trois appels sont ouverts jusqu’au 20 février 2023.

  • Residential research schools
    Le présent appel concerne l’organisation d’écoles de recherche résidentielles dans une institution partenaire en Afrique, dans le but de faciliter le transfert de connaissances en combinant des cours allant des concepts de base aux résultats de recherche les plus avancés, ainsi que la maîtrise des outils et de la méthodologie.
    Clôture : 20 février 2023
    Télécharger le texte de l’appel 
  • Visiting fellowships
    Cet appel vise à faciliter la mise en relation de deux chercheur.e.s en début de carrière, l’un.e issu.e d’un laboratoire du CNRS et l’autre d’une institution académique africaine. Une bourse de huit (8) à douze (12) semaines est accordée au binôme avec un séjour résidentiel obligatoire dans le laboratoire du porteur de projet en France.
    Clôture : 20 février 2023
    Télécharger le texte de l’appel
  • Joint Research Programme in Africa
    Chaque programme financé réunira deux (2) chercheurs principaux (PIs), l’un.e affilié.e à un laboratoire du CNRS et l’autre travaillant dans une institution académique africaine. Un séjour résidentiel annuel (minimum de trois mois) aura lieu dans le laboratoire du partenaire africain. L’offre comprendra une aide à la mobilité et à l’hébergement de part et d’autre, en France pour le/la chercheur.e africain.e et en Afrique pour le/la chercheur.e français.e  ainsi qu’une bourse de thèse et des missions.
    Clôture : 20 février 2023
    Télécharger le texte de l’appel

Dispositif expérimental de lévitation aérodynamique pour l’estimation des propriétés physiques des métaux liquides

Mickaël Courtois1, Dylan Le Maux1, Thomas Pierre1, Helcio R. B. Orlande2, Bernard Lamien3, Muriel Carin1, Philippe Le Masson1, Jean-Claude Krapez4, Christophe Rodiet5

1 Univ. Bretagne Sud, UMR CNRS 6027, IRDL, F-56100 Lorient, France.
2 Federal University of Rio de Janeiro, Rio de Janeiro, Brazil.
3 École Polytechnique de Ouagadougou, 18 BP 234, Ouagadougou, Burkina Faso.
4 ONERA – The French Aerospace Lab – Centre de Salon de Provence, France.
5 Université de Reims Champagne Ardenne, ITheMM EA 7548, 51097 Reims, France.

 

Les variations de températures que subissent les métaux lors de procédés industriels métallurgiques, tels que le soudage ou la fabrication additive, font qu’ils passent indifféremment de l’état solide à l’état liquide, voire à celui de vapeur. Les simulations numériques multiphysiques de ces procédés sont de plus en plus utilisées pour optimiser les paramètres opératoires ou mieux comprendre l’origine des défauts des pièces assemblées ou fabriquées. Afin d’assurer la fiabilité de ces modèles, il est nécessaire de connaître précisément les nombreuses propriétés physiques, lesquelles peuvent dépendre fortement de la température. Le fait est que ces données deviennent de plus en plus rares quand les températures augmentent surtout à partir et au-delà de l’état liquide. Le développement de dispositif de caractérisation approprié est donc une nécessité. Parmi toutes les techniques existantes, celle de la lévitation est aisément modulable et permet la détermination de plusieurs propriétés.

Un dispositif de lévitation aérodynamique (Figs. 1 à 2) développé au sein du laboratoire CNRS Institut de Recherche Dupuy de Lôme (IRDL) a été présenté dans le cadre du congrès brésilien dédié aux sciences et à l’ingénierie thermiques ENCIT2022 (https://eventos.abcm.org.br/encit2022/) ayant eu lieu du 6 au 10 novembre 2022 à Bento Gonçalves, RS. L’équipe, basée à Lorient en France, l’a adapté pour la caractérisation de métaux dans la gamme de température 1 500 °C – 3 000 °C ; les propriétés visées sont la masse volumique, la tension de surface, la viscosité, la diffusivité et la conductivité thermiques, ainsi que les propriétés radiatives d’émission.

Fig. 1. Dispositif expérimental de lévitation aérodynamique.

La détermination de la masse volumique et de la tension de surface de métaux purs et d’alliages a été achevée [1][2][3] ; celle de la viscosité est toujours à l’étude et nous proposons de présenter les premiers résultats [4] lors du prochain congrès de la société française de thermique qui aura lieu du 30 mai au 2 juin 2023 à Reims (https://2023.congres-sft.fr/).

La possibilité d’estimer la diffusivité et la conductivité thermiques par méthode flash sur l’échantillon en lévitation a été l’objet de collaboration avec l’UFRJ et l’ÉPO [5]. Un modèle théorique de l’échantillon en coordonnées sphériques a été développé avec le flux laser comme donnée d’entrée et le flux radiatif émis par la sphère comme observable. Le modèle possède de nombreux paramètres mal connus, voire inconnus, a priori. De plus, l’étude de sensibilité a montré une forte corrélation entre les paramètres et que l’estimation des deux propriétés d’intérêt par techniques inverses déterministes (moindres-carrés avec Gauss-Newton) et stochastiques (méthode bayésienne avec MCMC) n’est possible qu’avec une bonne connaissance des autres paramètres.

Fig. 2. L’échantillon métallique en lévitation.

Enfin, l’estimation de l’émissivité des métaux se fait conjointement avec celle de la température par méthodes multispectrales et toujours par techniques inverses. Le dispositif de lévitation est en effet équipé d’un pyromètre six couleurs développé à l’IRDL. La forte corrélation entre la température et l’émissivité est un problème récurrent en pyrométrie. Le succès et la qualité de l’estimation dépendent principalement de l’a priori sur l’émissivité, par exemple selon la gamme spectrale du pyromètre ; mais aussi d’autres informations comme la température de changement de phase si le matériau est connu. Plusieurs techniques d’estimation ont été utilisées (moindres-carrés, bayésien) et présentent des résultats encourageants. Les travaux ont été effectués en collaboration avec d’autres laboratoires [6][7][8].

La présentation au congrès ENCIT2022 a été effectuée par Thomas Pierre, MCF UBS, invité par Helcio R. B. Orlande, Pr. UFRJ, grâce à la chaire FAPERJ et à l’Ambassade de France à Rio de Janeiro. Cette invitation est la troisième après celle de Philippe Le Masson, Pr. UBS, par l’UJRF/IMPA ; puis celle d’Helcio R. B. Orlande par l’UBS.

[1] Le Maux D, et al., Rev. Sci. Instrum. 90, 074904 (2019). Online. [2] Le Maux, D, et al., Journal of Materials Science, vol. 57, no 25, juillet 2022, p. 12094‑106. Online. [3] Klapczynski, V, et al., Scripta Materialia, vol. 221, décembre 2022, p. 114944. Online. [4] Le Maux D, et al., congrès SFT, 30 mai – 2 juin 2023, Reims, France. [5] Lamien B, et al, International Journal of Heat and Mass Transfer, 141, p. 265-281, 2019. Online. [6] Pierre T, et al., International Journal of Heat and Mass Transfer, vol. 183, 2022, p. 122077. Online. [7] Pierre T, et al., “Multiple inversion techniques with multispectral pyrometry for the estimation of temperature and emissivity of liquid niobium and 100c6 steel”, Heat transfer engineering, accepté pour publication. [8] Lamien B, et al., “Temperature estimation using particle filter techniques – Application on liquid niobium and 100c6 steel”, High temperatures – high pressures, accepté pour publication.


Appel à candidatures 2023 – Chaires Franco-Brésiliennes de l’État de São Paulo

L’USP, l’UNICAMP et l’UNESP, en partenariat avec le Consulat Général de France à São Paulo, lancent pour la treizième année consécutive, le programme de chaires universitaires permettant d’accueillir des professeurs ou des chercheurs d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche français dans une de ces trois universités.

Ce programme soutient l’accueil dans une université pauliste d’enseignants-chercheurs ou de chercheurs d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche français. Et, sur un principe de réciprocité, l’accueil de professeurs et/ou de chercheurs de ces universités brésiliennes au sein des institutions françaises partenaires. La durée de séjour peut s’étendre de 20 à 45 jours pour chaque séjour.
Ce programme vise aussi bien à appuyer des collaborations naissantes ou des projets portant sur des thématiques émergentes qu’à conforter le développement de coopérations d’excellence préexistantes entre deux équipes de recherche (une française, une brésilienne).

Le Comité de pilotage franco-brésilien mis en place dans le cadre de ce programme, composé de représentants de l’ensemble des partenaires, assure la sélection des lauréats ainsi que le suivi et l’évaluation des chaires en place.
Pour toute information complémentaire, merci de contacter par mail l’Attachée pour la Science et la Technologie à l’adresse suivante : nadege.mezie@diplomatie.gouv.fr

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Le Programme CAPES-COFECUB 2023

Le programme CAPES-COFECUB entre le Brésil et la France, développé durant les 40 dernières années, a contribué avec succès aux échanges académiques, à la production scientifique et à la formation de jeunes chercheurs. Il est financé pour la Partie française par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) et piloté par le Comité français d’Evaluation de la Coopération universitaire et scientifique avec le Brésil (COFECUB). Pour la Partie brésilienne, il est financé et administré par la CAPES (Coordination pour le perfectionnement du personnel de l’enseignement supérieur, agence qui dépend du Ministère de l’éducation).

L’objectif du programme est d’amorcer ou de développer la coopération scientifique et les relations entre les centres de recherche et les Universités des deux pays, à travers le soutien à des projets communs de recherche d’excellence, impliquant la mobilité de chercheurs, en accordant une priorité à la formation aux niveaux doctoral et post-doctoral.

Les appels à candidatures de ce programme sont lancés sur un rythme annuel.

Date limite de dépôt des dossiers de candidature : 17/08/2022

Types de projets concernés

  • Le programme est ouvert à tous les champs disciplinaires
  • Le projet est une collaboration de recherche permettant de former des docteurs brésiliens et français encadrés par des chercheurs permanents. Le terme « chercheurs » renvoie aux personnels enseignants-chercheurs ou chercheurs indifféremment
  • Pour la sélection, sont considérés : l’excellence scientifique du projet et la complémentarité des équipes, l’impact au niveau de la formation de jeunes chercheurs et la participation effective de doctorants au programme de mobilité (requis du côté brésilien et français). Le portage de projet par des chercheuses est vivement encouragé
  • Enfin, il faut noter que le programme est particulièrement sélectif (10% des projets retenus en 2017).

Une attention particulière sera réservée aux projets qui :

  • favorisent à terme la structuration de nouvelles collaborations de recherche et la mise en réseau des équipes de recherche ;
  • impliquent des partenariats socio-économiques ;
  • encouragent l’innovation et le transfert des connaissances et des compétences au bénéfice des deux pays.

Conditions d’éligibilité des équipes

Le responsable français du projet doit être obligatoirement en activité et habilité à diriger des recherches au sein d’un laboratoire reconnu (évalué par le HCERES). Un jeune chercheur non titulaire d’une HDR peut cependant diriger le projet, à condition qu’un membre au moins de son équipe, titulaire de l’HDR, soit impliqué dans l’encadrement des doctorants.

Ce laboratoire doit être membre d’une Ecole Doctorale.

Dans le cas d’une équipe impliquant deux laboratoires français, ceux-ci doivent désigner en concertation un seul responsable scientifique.

L’établissement de rattachement du responsable soumet le dossier de candidature au COFECUB.

Pour la Partie française, l’équipe est composée pour le moins de deux chercheurs confirmés (le responsable et, au moins, un autre chercheur ayant une fonction permanente dans le projet) et de doctorants.

Pour la Partie brésilienne, ne peuvent candidater que des équipes possédant au minimum quatre chercheurs séniors, équipes auxquelles il est obligatoire d’inclure des doctorants.

Les chercheurs déjà impliqués dans un projet en cours en tant que responsables ou participants peuvent participer à un nouveau projet (y compris dans le programme USP-COFECUB). Dans ce cas ils y figurent comme associés, c’est-à-dire qu’ils n’assument aucune responsabilité et ne bénéficient d’aucune mission d’appui.

Le responsable du projet ne peut diriger qu’un seul projet COFECUB (CAPES ou USP).

Les critères concernant l’équipe brésilienne sont précisés sur le site internet de la CAPES (https://www.gov.br/capes/pt-br/acesso-a-informacao/acoes-e-programas/bolsas/bolsas-e-auxilios-internacionais/encontre-aqui/paises/franca/cofecub). Il est possible pour une équipe appartenant à une jeune institution brésilienne d’être partenaire du projet aux côtés d’une institution brésilienne plus reconnue.

Retrouvez toutes les informations sur le site de Campus France